Plat bleu et blanc au bouquet de lotus

vers 1570-1575

Au XVe siècle, l’influence de la porcelaine chinoise sur la céramique ottomane est déterminante, les pièces d’importation affluent par l’intermédiaire d’échanges commerciaux et de cadeaux diplomatiques. Plats, coupes ou pichets importés de Chine, destinés à la table du sultan, constituent des modèles dont les motifs, comme ici le lotus, sont réinterprétés plus ou moins librement. Ce plat est une copie presque rigoureuse d’un prototype chinois dont quelques exemples sont conservés à Topkapi. Le décor, peint en bleu de cobalt sur un fond d’engobe blanc sous une glaçure transparente, évoque l’harmonie des bleus et blancs chinois, sans en avoir toutefois la texture ou la sonorité.

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