Statuette féminine
AgniCôte d’Ivoire XIXe siècle
Bois, laiton, fer, or, perles de verre, fibres végétales Paris, musée du quai Branly – Jacques Chirac
Inv. 70.2001.25.1
De l'Afrique au quai Branly : Histoires de collections
Le collier en perles de verre rouge, le pendentif en or, les huit rangs de perles autour de la taille ainsi que la coiffure sophistiquée : ces détails nous révèlent un personnage de haut rang.
D'après le collectionneur français Dr Stéphen Chauvet, il s'agit en effet de la représentation d'une reine des Agni Alangoua, population établie dans l'est de la Côte d'Ivoire.
Nous ne savons pas comment cette statuette est arrivée jusqu’en Europe.
Mais nous savons qu’elle a appartenu au peintre français Maurice de Vlaminck qui l’a très probablement acquise sur le marché de l’art parisien.
Vlaminck comme André Derain ou Pablo Picasso était fasciné par l'art africain. Ce qui ne l'empêcha pas de revendre la statuette en 1937.
S'en suit alors un périple pour la statuette à travers différentes collections privées. Elle fit partie de la collection du docteur Stéphen Chauvet; celle de Philippe Ratton, neveu du marchand d’art parisien Charles Ratton ; puis celle d’Hubert Goldet, fondateur de la revue d’art contemporain Artpress à Paris.
Après la mort de ce dernier en 2000, sa collection d’art africain est vendue, et cette statuette est acquise par le musée du quai Branly – Jacques Chirac.